Les laveries automatiques du 1er arrondissement de Marseille ont été aujourd’hui le théâtre de drôles d’événements… Que ce soit rue d’Aubagne, rue de la Bibliothèque, rue Rodolphe Pollack ou encore rue Consolat, les laveries automatiques marseillaises se sont retrouvées comme prises d’assaut par d’étranges artistes en tout genre, qui y auront laissé leurs empreintes…
Acte de rébellion de la part d’artistes en manque de reconnaissance ? Une volonté soudaine d’afficher la culture au sein de la ville en mémoire de feu Zarafa ? Non. Il s’agit en réalité de « Lavom’art », l’une des nombreuses manifestations prévues au programme du festival ARTéFADA, qui se déroulera du 23 au 28 mai, soit la semaine prochaine.
« Nous avons pensé le projet ARTéFADA comme un véritable temps fort fédérateur de la vie culturelle associative étudiante et non étudiante. Le projet ARTéFADA se propose d’être un moment intense de découvertes artistiques, provocateur de rencontres, d’échanges entre des œuvres et des publics, entre des artistes et des spectateurs en invitant l’art à se manifester dans des espaces non conventionnels », explique Florian B., chargé de communication du festival ARTéFADA.
Or, quoi de moins conventionnel que les Lavomatic ? Lieu de passage et d’attente, représentatif du quotidien des étudiants et des ménages à petits revenus, les laveries automatiques ont ainsi été choisies par les membres de la Coopérative Culturelle Sôzoup afin de devenir un nouvel espace d’expression artistique, apportant ainsi de la vie à ses endroits habituellement cantonnés à un quotidien monotone.
Mais ce n’est pas tout. Car durant cette folle semaine, « Artéfada invitera un certain nombre d’artistes amateurs, étudiants et professionnels de toutes disciplines (de renommée locale, nationale et internationale) à venir nous présenter leur travail dans différents lieux des ville Aix/Marseille (campus, salles de concerts, lieux d’expositions réinventés…). », continue Florian B. « Dans l’optique de réinventer de nouveaux lieux d’expositions, nous investissons les laveries automatiques de Marseille, pour des expos, mais aussi des performances chorégraphiques, ou encore des attentats radiophoniques. Notre festival a été crée pour un public le plus large possible allant du spectateur initié, « habitué de l’art » au spectateur venu laver son linge, qui se laissera, nous l’espérons, surprendre par les expositions dans les laveries. Que ce soit les « habitués », les étudiants en médecine, le troisième âge, notre festival est là pour tous et surtout avec tous. »
Et si les membres de la Sôzoup espèrent ainsi surprendre les marseillais en « réinventant les lieux d’expositions », l’idée est également pour eux l’occasion de commencer à tisser de nombreux partenariats avec l’objectif de fédérer plusieurs associations des universités Aix-Marseille I, II et III, avec pour ambition de développer ce projet sur une période de trois ans dans la dynamique de Marseille-Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture…
Pour en savoir plus et assister aux divers événements organisés pour l’occasion, rendez-vous directement sur le groupe Facebook dédié au festival.
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